La ventilation mécanique (VM) peut sauver des vies, mais peut aussi être nocive:
* Levine S, Nguyen T, et al. “Rapid Disuse Atrophy of Diaphragm Fibers in Mechanically Ventilated Humans” N Engl J Med 358: 1327-35, 2008.
Les DDAV, LPIV et PAV sont des facteurs clés contribuant à empêcher le sevrage de patients de la ventilation. Environ 31% des patients sous VM sont catégorisés comme «difficiles à sevrer» lorsqu’ils échouent au moins une fois aux tests de respiration spontanée ou doivent être intubés à nouveau dans les 48 heures suivant l’extubation.
Environ 35% des patients ventilés nécessitent une période de sevrage prolongée pour 96 heures et plus de 20% d’entre eux sont encore sous VM après 7 jours. Ce sont les patients les plus coûteux des hôpitaux. On estime qu’en 2020 le coût des patients sous VM prolongée aux Etats-Unis dépassera les $60 milliards**. Lorsqu’un patient nécessite une ventilation assistée, leur chance de décéder aux soins intensifs est multipliée par 7.
** Zilberberg, Prolonged acute mechanical ventilation and hospital bed utilization in 2020 in the United States: implications for budgets, plant and personnel planning. BMC Health Services Research, 2008, 8:242.
Le cathéter LIVE inséré par voie intraveineuse est destiné à activer le rythme du diaphragme. Chez les patients ayant échoué ou étant à risque d’échouer leur sevrage et de devenir dépendant de la ventilation, la thérapie de stimulation peut prévenir ou infléchir l’atrophie liée à l’inactivité musculaire du diaphragme et maintenir l’endurance du diaphragme, facilitant ainsi le sevrage des patients de la VM. De plus, le régulateur de diaphragme pourrait restaurer le système de ventilation à pression négative et ainsi potentiellement fournir un rythme respiratoire plus naturel et réduire les niveaux de ventilation à pression positive, atténuant ainsi leurs effets négatifs sur les poumons.
Les effets bénéfiques potentiels de la Thérapie de Stimulation du Diaphragme Lungpacer (TSD) pourraient accélérer la guérison du patient, réduire la durée d’hospitalisation en soins intensifs, améliorer la santé générale et réduire les frais médicaux.